Le marché de l'immobilier dans le Finistère

Publié le par Charlie Meaux

Le marché de l'immobilier dans le Finistère

Adapte des baromètres et bulletins de la Chambre des Notaires, je viens de prendre connaissance de données concernant le marché de l'immobilier dans le Finistère.

D'après Agnès Lanöe, présidente de la Chambre :

> Les volumes de ventes des maisons et appartement sont stables.

> Les volumes de terrain en nette baisse (-22%).

Cela ne me surprend pas pour les terrains, c'est une tendance lourde. On est passé dans le Finistère de 4000 terrains vendus par an à environ 2000 en quelques années.

Vous m'excuserez pour cette imprécision, je n'ai plus l'origine de cette donnée en tête et donc les années de comparaison précises.

Il n'empêche que le constat est simple : il est de plus en plus délicat de vendre un terrain.

Pour être vendu un terrain doit soit :

- Être bon marché.

- Avoir une situation exceptionnelle.

Sans compter que les usages en matière de vente sont de plus en plus contraignants pour le vendeur.

Suite à la tempête Xynthia, les notaires ne procèdent plus qu'à la vente des terrains (constructibles) dont le permis de construire est purgé de tout recours.

Du côté des acquéreurs, il faut aussi courir pour déposer son permis, sous peine de voir cette protection (condition suspensive) sauter.

Cela suppose d'avoir déjà bien réfléchi à son projet avant de se décider pour un terrain.

Il n'est plus question d'acheter et de se donner quelques mois, voir quelques années, avant de lancer son chantier.

Dans le même temps, le prix de l'ancien baisse : pourquoi alors construire quand on peut trouver du déjà habitable à pas cher ?

Sans compter que les nouvelles normes entraînent une hausse du cout de la construction : nombre de prises par chambre, BBC, RT 20XX...

Les petites sociétés ont du mal à s'adapter et sont concurrencées par les auto entrepreneurs sont les chantiers basiques, qui remplissaient autrefois leur carnet de commandes.

Allez, j'exagère gentiment, je vois peut-être la vie en noir... mais ces arguments ne sont pas infondés : la preuve en est avec les licenciements et le chômage technique dans le secteur du bâtiments et de la construction, y compris sur le Sud Finistère.

Conclusion de cette tendance 2014 : les volumes stagnent, sauf pour les terrains qui baissent. le prix moyen de l'ancien baisse et le prix des terrains baisse encore plus fortement.

Faut-il attendre avant de vendre ? Mauvais calcul. Le marché est toujours très haut comparé aux salaires. Une correction de 25% est à prévoir dans la plupart des villes, sauf capitales régionales et PARIS.

Les plus courageux trouveront quand même des idées dans les nombreuses foires et salons qui conservent l'adhésion populaire !

Publié dans Immobilier

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article